Lire pour en sortir
En juin 2012, le gouvernement brésilien a publié dans son journal officiel, la possibilité de réduire sa peine de prison par la lecture. En effet, un livre lu permet aux détenus de réduire leur peine de 4 jours. Chaque livre lu doit faire l’objet d’une fiche de lecture qui doit respecter les règles de la dissertation. En découvrant cette initiative brésilienne, Alexandre DUVAL-STALLA a choisi de l’importer en France sous le nom de Lire Pour En Sortir.
Aucune loi ne prévoyait de réductions de peines grâce à la culture. L’association, pour valoriser sa démarche d’aide à la réinsertion des personnes détenues a été actrice de l’amendement du code de procédure pénale.
Article 721-1 du code de procédure pénale : « Une réduction supplémentaire de la peine peut être accordée aux condamnés qui manifestent des efforts sérieux de réadaptation sociale, notamment en passant avec succès un examen scolaire, universitaire ou professionnel traduisant l’acquisition de connaissances nouvelles, en justifiant de progrès réels dans le cadre d’un enseignement ou d’une formation, en s’investissant dans l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul, ou en participant à des activités culturelles, et notamment de lecture, en suivant une thérapie destinée à limiter les risques de récidive ou en s’efforçant d’indemniser leurs victimes. »
Lire pour en Sortir a été créée en 2014 pour s’implanter pour la première fois en juillet 2015 à Châlons-en-Champagne. Aujourd’hui elle est présente dans 21 établissements. Depuis octobre 2017, Lire pour en Sortir s’est implantée à la Réunion. En février 2018, le programme de lecture personnalisé a été proposé dans les trois établissements à Saint-Denis, au Port et à Saint-Pierre.